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En Silence

livret Alexandre Desplat & Solrey

d'après  Yasunari Kawabata

composition & direction musicale  Alexandre Desplat

mise en scène & vidéo  Solrey

scénographie & lumières  Eric Soyer

costumes  Pierpaolo Piccioli

collaboration artistique  Charles Chemin

collaboration au mouvement  Mélanie Lomoff

chef de chant et co-direction musicale  Emmanuel Olivier

avec  Camille Poul, Mikhail Timoshenko, Sava Lolov 

et en tournée avec  Romain Bockler, Judith Fa, Laurent Stocker

Ensemble United Instruments of Lucilin André Pons-Valdès (violon), Danielle Hennicot (alto), Ingrid Schoenlaub (violoncelle), Sophie Deshayes, (flûtes) Gionata Sgambaro  (flûtes), Pierre Golse (flûtes), Marcel Lallemang  (clarinettes), Max Mausen (clarinettes), Christelle Pochet  (clarinettes), Guy Frisch (percussions)

Première le 26 février 2019 

Grand Théâtre du Luxembourg

production

Les Théâtres de la Ville de Luxembourg

coproduction

Galilea Music  

United Instruments of Lucilin, C.I.C.T.   

Théâtre des Bouffes du Nord

en association avec  

EdM Productions

dates

26-27 février 2019 

Grand Théâtre du Luxembourg

2-3 mars 2019 

Théâtre des Bouffes du Nord, Paris

18 janvier 2020  

Rohm Theater, Kyoto, Japon

25 janvier 2020  

Kanagawa Prefectural Music Hall, Yokohama, Japon

En Silence
En Silence
En Silence
En Silence
En Silence
En Silence
En Silence
En Silence
En Silence
En Silence
En Silence

En Silence est une nouvelle de l’écrivain japonais Yasunari Kawabata, dont l’univers subtil et nuancé, dans une prose poétique simple et fluide, a inspiré un opéra de chambre au duo formé par le compositeur Alexandre Desplat et la metteure en scène-musicienne Solrey.

Cette nouvelle plonge au cœur du processus créatif: le mystère de l’écriture, la mort, la vie après la mort, la filiation, la mémoire, l’imaginaire… Un jeune écrivain rend visite à son maître écrivain plus âgé, victime d’un accident vasculaire cérébral. Ce dernier ne peut ni parler ni écrire et se refuse même le recours au moindre geste, comme si la négation de soi était devenue sa dernière affirmation. Un tel silence entraîne les protagonistes à s’engager dans des conversations sans réponse, génératrices de pensées pour le patient fantôme. De même que la littérature de Kawabata ouvre l’imaginaire du lecteur à l’infini, les partitions de Desplat pour le cinéma évoquent une mélancolie évanescente, des émotions contenues, des sensations subtiles, ouvrant sur l’invisible et l’intangible propos central de cette nouvelle au titre déjà si musical.

Solrey, la metteure en scène s’est entourée d’artistes comme Pierpaolo Piccioli pour révéler cet univers mystérieux. Tous ici réunis dans un même élan du passé au présent, de la légèreté à la transparence, de la mémoire à l’oubli de soi, du réel au rêve avec les musiciens de l’ensemble Lucilin, partie constituante de cette scénographie qu’incarneront les sons-couleurs, les timbres-formes, la respiration et le silence.

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